J’ai le droit de me reposer.

Hier, j’ai pris une journée complètement off, j’ai regardé un reportage, j’ai bouquiné, j’ai fait de la peinture et profité du soleil.

Je n’ai pas mis le nez dans les mails, les messages, et les tâches à faire. 
C’était vraiment difficile, honnêtement, et assez inconfortable. 
Inconfortable car mon chéri était au travail, et moi, j’ai décidé de ne pas travailler. Mais qui suis-je ?
 
Inconfortable car j’avais une to-do liste de plus de 15 lignes et j’aurais eu le temps d’en rayer quelques-unes. 
 
Inconfortable car je me sentais en forme bien qu’un peu fatiguée, et que j’aurais pu mettre cette énergie au service de mon auto-entreprise. 
Mais dans la journée, quand je ressentais de la culpabilité, je prenais le temps de respirer profondément. 
Je prenais des pauses dans ma journée de pause, pour être en pleine présence et respirer consciemment. 
Je me suis rappelée que : 
J’ai le droit.
C’est ok. 
Je reconnais et honore la chance que j’ai. 
Et surtout: 
Non, il n’y a pas besoin d’attendre que mon corps me rappelle à l’ordre, qu’il me force à arrêter de travailler quelques jours pour me reposer. 
Oui, je suis fière de moi, d’écouter mes besoins et d’octroyer de la place au repos, à un moment choisi et non imposé. 
La conclusion est qu’il est bien plus agréable de profiter d’une journée de repos quand on est en forme, que les sensations physiques sont agréables et que le repos est nourrissant. 
Il est profondément dommage d’attendre les repos forcés et suppliés par le corps, les repos de l’ordre vital, alors que nous sommes les mieux placés pour apprendre à écouter notre propre corps et ses besoins. 
C’est tout de même plus confortable de faire le choix de s’accorder du temps de repos, plutôt que d’attendre d’être plié au fond du lit.
 
En espérant que ce petit partage d’expérience et de prise de conscience vous aura, vous aussi, éclairé et invité à vous accorder du repos, du temps rien que pour vous.
 
Avec tout mon amour, 
Louise